Histoire culinaire : cuisine de rue égyptienne
Cette cuisine se caractérise son assortiment de saveurs équilibrées et harmonieuses qui séduit vos papilles à tous les niveaux grâce à ses riches couches de saveurs, ses textures ludiques et ses couleurs vives.
Cette cuisine se caractérise son assortiment de saveurs équilibrées et harmonieuses qui séduit vos papilles à tous les niveaux grâce à ses riches couches de saveurs, ses textures ludiques et ses couleurs vives. Des plats tels que la Bessara, une trempette crémeuse à la gourgane, et le Knafeh, un somptueux dessert fait de pâtes de semoule de blé dur, sont d’excellents moyens de célébrer et de se connecter à la cuisine de rue égyptienne, où qu’on soit.
ESSAYEZ CES RECETTES DE CUISINE DE RUE ÉGYPTIENNE :
Iman Moussa est la propriétaire et gérante du restaurant Koshary Corner à Clarksville, dans le Maryland. Son concept de restauration rapide végétalienne est centré sur le plat national égyptien : le bol koshari. Koshary Corner a été créé avec une vision progressiste visant à répandre la compassion pour la planète à l’aide d’une cuisine à base de plantes et à améliorer le monde, un bol koshari à la fois. Iman montre son engagement inébranlable pour cette cause à travers les partenariats que Koshary Corner signe avec des organisations caritatives alimentaires locales et l’emploi des femmes immigrées et de réfugiées.
PÉRIODE DE QUESTIONS AVEC IMAN
Pouvez-vous nous dire quand et comment est née votre passion pour la nourriture et les saveurs?
Ma passion pour la nourriture était la clé pour renouer avec ma culture égyptienne et implanter mes racines culturelles dans un nouvel environnement, après mon déménagement en Amérique. J’ai créé l’entreprise en 2015 afin de sortir de ma zone de confort et surmonter ma peur d’être issue d’une culture différente.
Pouvez-vous nous parler du concept de votre restaurant?
Koshary Corner est le fruit d’une expérience culinaire qui avait pour but d’offrir des bols de koshari d’apparence authentique, mais familiers. Partout en Égypte, il est fréquent de voir les gens déguster des bols de koshari dans les marchés de rue. Comme il était impossible de recréer le même concept, j’ai voulu l’adapter au contexte américain.
Même si je dis que le bol koshari est le plat national égyptien, je me suis aussi rendu compte qu’il partage beaucoup de liens avec différentes cultures. Par exemple, le cumin et la coriandre que nous utilisons pour préparer nos bols koshari sont des épices très courantes en Inde. La sauce tomate que nous utilisons a une saveur semblable à la salsa mexicaine. Le bol de grains est également un produit que les Américains connaissent et aiment beaucoup. En fin de compte, je pense que le bol koshari est connu de tous d’une manière ou d’une autre, et c’est justement grâce à ce lien émotionnel que les gens arrivent à adopter mon concept.
Le Carnet de Saveurs fait découvrir l’évolution de la cuisine au fil des générations. En tant que cheffe et propriétaire de restaurant, comment conciliez-vous tradition et modernisme?
Bien que j’aie conservé des saveurs très authentiques, j’ai également adapté le concept pour étendre l’expérience de la cuisine égyptienne et permettre aux clients d’explorer les saveurs à leur guise. Même si j’utilise des solutions à base de plantes que les clients américains recherchent, je reste tout aussi fidèle aux mélanges d’épices de mon pays. En jouant avec ces éléments, il est possible d’arriver à un équilibre parfait.
L’histoire culinaire de cette année célèbre le rôle important des femmes dans l’art culinaire et des saveurs. Qu’est-ce que ça représente pour vous?
C’est un sujet qui me tient à cœur, car ma sauce tomate signature est une recette de ma mère, et c’est la femme la plus forte que je connaisse. Elle a fait de moi celle que je suis, et ce que j’aime chez moi est un reflet de ses qualités.
Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner aux personnes qui envisagent d’entreprendre la restauration?
Travaillez d’abord dans le domaine de la restauration. Si j’étais un peu plus jeune, j’aurais certainement commencé par acquérir de l’expérience en travaillant dans un autre restaurant. Savoir cuisiner et aimer manger c’est une chose. Mais gérer un restaurant est une tout autre affaire.
Un autre conseil que je donnerais, c’est qu’il faut être sociable. La nourriture est un acte de don, comment pouvez-vous donner si vous n’aimez pas l’hospitalité? Vous devez être capable d’établir un lien avec les gens, car les gens ne goûtent pas seulement les saveurs d’un plat. Ils goûtent aussi la passion qui s’y cache.
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